Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

VIOLENCE ET VENGEANCE

Durant les cours de karaté, nous demandons aux enfants de se maîtriser en toute circonstance. Cela se traduit par l’interdiction de toute parole ou geste agressifs, qu’ils soient spontanés ou en réponse à une agression.

Certains enfants et même des parents se sont émus de cette exigence : « Il doit donc se laisser frapper ou insulter sans réagir ».

La plupart des gens s’accorde dans le désir de voir cesser la violence qui nous environne quotidiennement. Cependant, l’honneur, la justice ou la virilité sont souvent évoqués pour justifier la vengeance bien qu’elle soit, à l’évidence, une escalade qui ne cessera qu’avec la suprématie du plus fort. Accepter cette solution conduit inévitablement à une lutte incessante où la majorité subit les brimades des individus irascibles, lesquels rencontreront bientôt celui qui les matera. Au bout du compte, tous souffriront.

L’art martial propose de créer un monde de paix fondé sur l’amour d’autrui et la tolérance. C’est pour cela qu’aucune violence n’est concevable au dojo. Certains enfants n’ayant pas correctement assimilé les règles du dojo (souvent de nouveaux inscrits) manifestent des comportements bagarreurs.

La victime, au dojo comme le citoyen dans la vie civile, ne doit pas se faire justice elle-même. Il appartient à l’autorité (au dojo, le professeur ou un dirigeant) d’éduquer ou de sanctionner le fautif. Solliciter l’aide des responsables ne constitue pas une délation ; au dojo, c’est faire valoir son droit à s’entraîner dans la quiétude, ce qui est légitime. Voilà pourquoi nous demandons aux enfants de ne pas se venger, mais de s’adresser à un responsable pour régler les différends éventuels qui pourraient survenir dans le cadre des entraînements.

Afin d’assurer la sérénité nécessaire à l’entraînement, le règlement intérieur du karaté club étampes Shotokan prévoit des sanctions applicables aux contrevenants (suspension ou renvoi). Nous n’hésiterons pas à les appliquer si cela s’avère utile.

Les bénéfices du karaté au niveau du mental.
Les bénéfices du karaté au niveau du mental.Les bénéfices du karaté au niveau du mental.
Les bénéfices du karaté au niveau du mental.Les bénéfices du karaté au niveau du mental.Les bénéfices du karaté au niveau du mental.

Les bienfaits que secrète le karaté sont souvent issus de la nécessité de la présence mentale qu’il demande, accompagné d’un travail d’observation. Ce sport améliore les performances personnelles et a pour but le contrôle de soi. Il stimule également la mémoire avec les enchainements techniques. En effet, en faisant des katas, le karatéka mémorise de longues séries de mouvements qui ressemblent un peu à des mouvements de danse. La majorité de ces mouvements sont appris et interprétés à la perfection, et nécessite une bonne coordination des pieds et des poings pour les déplacements. Par ailleurs, les voies neuronales du cerveau donnent une plus grande compréhension des idées complexes et obligent l’adepte du karaté de donner le meilleur de lui-même pour affronter les problèmes de la vie en général. Le karaté impose en effet le respect d’autrui, l’humilité, ou encore l’utilisation d’un langage courtois et respectueux. En outre, grâce à la pratique du karaté, vous pourrez évacuer le stress accumulé après une rude journée de travail.

 

Que vous soyez un enfant, un adulte, ou un vétéran, vous trouverez un esprit de convivialité dans les dojos de karaté. Vous aurez également plus d’assurance et beaucoup plus d’épanouissement. Par ailleurs, vous ne risquerez pas de vous fracturer un bras ou une jambe, puisque vous mettrez les équipements adéquats pour ce sport. Par exemple, le dojo du sol est couvert de tatami karaté pour amortir les chutes. Vous devez également mettre des gants, un kimono.

 

 

Le pratiquant apprend des “katas”, c’est-à-dire des enchaînements codifiés. Ces katas sont “la base gestuelle.

Un apprentissage qui développe mémoire, concentration et coordination. A condition de ne pas se décourager lors des premiers cours, quand on s’emmêle les pinceaux pour synchroniser mouvements de bras et de jambes, sans oublier de respirer ! Les progrès sont rapides là aussi, , le corps ayant la bonne grâce “d’enregistrer” les bons mouvements, à force de répétitions ! , après plusieurs mois de pratique, on peut même espérer une sensation de “lâcher prise”. Certaines pourront même trouver une dimension spirituelle dans la pratique de cet art martial.

Certains bienfaits sont plus immédiats : dès les premiers cours, malgré l’effort physique – ou grâce à lui – , on se sent rempli d’une bonne énergie, voire d’une légère euphorie à l’issue de la séance. Autrement dit, on a à la fois la pêche et la banane : mieux qu’une cure de vitamines !

C’est aussi un excellent moyen de canaliser son stress. , “certains pratiquants font le parallèle entre les combats de karaté et ceux que l’on doit mener dans la vie”. Ainsi, ils opèrent une transfert sur les difficultés qu’ils peuvent rencontrer au quotidien. Cela les aide, ensuite, à les affronter plus sereinement.

 

Sport de combat ne signifie pas technique d’autodéfense. En cas d’agression, difficile de pratiquer in situ l’attaque ou le blocage appris en cours. Toutefois, ce sport développe réactivité et confiance en soi, et apprend à se positionner face à un attaquant. Devant une personne agressive, un karatéka sera plus à même de gérer la confrontation physique qu’une personne non entraînée.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :